Dispersion (Ashes to Ashes) Harold Pinter

  • ouverture projection -sensation de trouble

  • chez Rebecca

  • Delvin interroge Rebecca

  • Rebecca seule dans ses pensées

  • la violence de l'histoire

Dispersion,Harold Pinter mise en scène Gerard Desarthe, avec Carole Bouquet ,Théâtre de l’Oeuvre-direction Frédéric Franck.

Le lieu de vie de Rebecca, dessiné comme un espace mental, clos, ou les murs s’illuminent au grès des résurgences émotionnels de sa mémoire .

 

Imaginer une scénographie pour le Théâtre de l’Œuvre représente un défi en soi.

Ce lieu est magique, mais pas immense.

Comment élargir la sensation de volume tout en gardant cette intimité mettant l’acteur au plus près de ceux qui le regardent ? Autrement dit, comment combiner la sensation de proximité, fascinante, avec le souci de maximiser l’espace de la scène, pour bâtir le décor qui servira au mieux la pièce ? Et la cohérence d’une représentation perçue très différemment par un public, selon qu’il est assis au parterre ou au balcon ? Répondre à ces interrogations est affaire de choix.

J’ai essayé de donner de la fluidité, de favoriser une continuité visuelle, des murs au plancher, dans un esprit de bonification de l’espace : l’utilisation de lignes pour unifier l’ensemble, un travail sur les surfaces, casser la symétrie, libérer la circulation des acteurs sur le plateau.

Home et Dispersion, deux décors pour des pièces mises en scène par Gérard Desarthe : deux expressions différentes et spécifiques d’une même problématique scénique

Delphine Brouard